Des balayages par méthode Van der Meer ont été effectués pour ATLAS, CMS et ALICE. Au cours de cette procédure, l’un des faisceaux est déplacé transversalement par rapport à l’autre ; cette méthode vise à mesurer la luminosité absolue. Une détermination précise de l’incertitude sur la luminosité est utile pour beaucoup d’analyses de physique ; en effet, la mesure d’importants processus de physique (par exemple la production de paires de quarks top) peut être entravée par des erreurs sur la luminosité. Les balayages ont finalement été menés à bien, mais leur exécution a été affectée par différents problèmes techniques.
L’un des principaux temps d’arrêt a été provoqué par le remplacement d’un dipôle du SPS présentant une fuite de vide. L’échange d’aimants du SPS est une intervention bien connue ; en l’occurrence, toute l’opération, y compris le pompage pour rétablir le vide, a pris environ 24 heures. Il y a eu également des problèmes récurrents avec les commutateurs rapides du système d’arrêt du faisceau SPS. Le LHC, comme toujours, dépend du fonctionnement sans faille du reste du complexe d’accélérateurs. Toutes les machines arrivent à la fin de trois longues années de fonctionnement continu, entrecoupées seulement de brefs arrêts de maintenance préventive.
Le week-end, qui s’est avéré productif, a permis de livrer environ 0,5 fb-1 et a conduit à un programme de développement machine de trois jours. Ce programme, qui comporte notamment un essai proton-plomb pour préparer la campagne de début d'année prochaine, s’est toutefois concentré sur la caractérisation de la machine en vue de la reprise de l’exploitation après le long arrêt.