Ça creuse, ça creuse. À 100 mètres sous terre, les travaux d’excavation se poursuivent pour le projet de Grand collisionneur de hadrons à haute luminosité. Ce LHC de nouvelle génération, qui entrera en service en 2026, atteindra des luminosités cinq à dix fois plus élevées que son prédécesseur. Ce nombre accru de collisions permettra d’accroître les chances d’observer des processus rares.
Les sites en chantier sont le point 1 du LHC à Meyrin (Suisse) où se situe l’expérience ATLAS et le point 5 à Cessy (France) qui abrite l’expérience CMS. Après les deux puits d’une soixantaine de mètres de profondeur terminés en janvier, deux halls souterrains et plus d’un kilomètre de galeries techniques sont à réaliser.
En surface, dix bâtiments, cinq sur chaque site, seront construits dans les mois à venir afin d’abriter les équipements électriques, de ventilation et de refroidissement. Les travaux ont débuté en 2018 et devraient s’achever en 2022.