Le vendredi 1er février 2013, le CERN et Oracle ont célébré leur 30e année de collaboration. Cela fait en effet 30 ans que la société Oracle approvisionne le CERN en matériel et logiciels informatiques et dix ans qu’elle participe au projet CERN openlab.
Pour marquer cet événement, dont la célébration est venue couronner l'atelier « IT requirements for the next generation of research infrastructures workshop », organisé au CERN, Rolf Heuer, directeur général du CERN, a offert un cadeau symbolique à Loïc le Guisquet, directeur général adjoint d’Oracle pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique — une bande Oracle montée dans du verre et portant l’inscription suivante : « Les données du LHC sont stockées sur des bandes Oracle semblables à celle-ci. » Cette bande unique contient les vidéos de l’annonce faite le 4 juillet, au CERN, de la découverte du nouveau boson.
« Il est important que les infrastructures informatiques pour la recherche intègrent de nouvelles technologies d'une manière qui ne soit pas seulement utile aux chercheurs, mais qui améliore la compétitivité de nombreux secteurs commerciaux, déclare Rolf Heuer, pour qui la collaboration entre Oracle et le CERN illustre ce propos de façon éclatante.
Cela fait 30 ans que le CERN collabore de façon continue avec Oracle, ajoute-t-il. Oracle participe également depuis longtemps au programme CERN openlab, et je pense que cette collaboration est devenue en l’espace de dix ans un modèle brillant de partenariat public-privé dans le secteur informatique. »
CERN openlab est un partenariat public-privé unique entre le CERN et diverses entreprises leaders du secteur informatique. Sa mission est d’accélérer le développement de solutions de pointe au service de la communauté mondiale de scientifiques travaillant sur les données du LHC. « En utilisant CERN openlab comme vitrine, les entreprises peuvent promouvoir leurs produits et services auprès d’autres laboratoires ou d’autres secteurs, souligne Bob Jones, responsable du programme. Nous sommes fiers d'être associés à cette collaboration, ajoute Loïc Le Guisquet. Elle nous stimule. Nous voulons qu’elle se poursuive, car elle nous a toujours permis de repousser nos limites. »
« En 1982, le CERN nous a lancé un énorme défi : gérer une gigantesque base de données, de l’ordre de 200 mégaoctets – ce qui équivaut aujourd’hui sans doute à deux minutes d’un film en HD, explique Loïc Le Guisquet. Nous travaillons à présent avec des pétaoctets et des exaoctets ; nous essayons d'acquérir plus vite des données, de les gérer de façon plus fiable, et de leur donner un sens grâce à une analyse sophistiquée. »
« Le secteur connaît une évolution considérable, ajoute-t-il. …Travailler avec CERN openlab nous aide à repousser nos limites, à être plus créatifs et à trouver de nouveaux moyens de nous développer — c’est très stimulant pour nous tous. »